A partir du XIX e siècle, les magasins sont fermés par une vitrine. la devanture devient un élément de vente qu'il faut soigner pour attirer le client, métal, bois, céramique ou verre sont utilisés pour la décoration.

La céramique smaltée et la pate de verre polychrome sont les matériaux privilégiés pour la réalisation des décors. La mosaîque facilement lavable est une garantie de propreté et de salubrité dans une période où l'hygiénieme est primordial. A la fin du siècle, on a découvert, grâce à Pasteur, les microbes et les maladies infectueuses. Il devient donc le revêtement idéal pour les entrées d'immeubles, les crêches, boulangeries, poissonneries, boucheries, cafés et tout autres types de boutiques, commerces et établissements publiques. Les grandes surfaces de céramiques ou de verres sont garantes de l'hygiénieme, donc de la qualité du produit. Elles invitent à la fête de la consommation.

Le courant hygiéniste et rationaliste marquera profondément l'environnement de la ville. Dès 1920, Camille Robida, chef du plan d'extension définit les transformations urbaines majeures à éffectuer comme le comblement des deux bras de la Loire et la déviation souterraine de l'Erdre, la modification du tacé de la voie ferrée, Nantes Saint Nazaire, dans la traversée de la ville. La Venise de l'Ouest va disparaître. Nantes se développe ainsi dans des quartiers nouveaux à la limite des boulevards de ceinture. Etienne Coutant, architecte de la Ville de Nantes, pendant plus de 30 ans en sera le réalisateur. Son principal soucis est la salubrité et il réalisera aux quatre coins de la ville des cités jardins. On lui doit l'aménagement de la rue Racine, la rue Anatole LeBraz, le boulevard Meunier de Querlon, la place Anatole France

bains douches

cités jardins

écoles, hopitaux, marché couvert