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La fonderie nantaise ou Nantaise de fonderie sur l'île de Nantes a connue une période intermédiaire entre son activité industrielle et sa nouvelle affectation comme espace de détente. C'est cette période intermédiaire que j'ai choisi de décliner, entre structures métalliques, traces de l'activité industrielle, architecture à l'abandon et réappropriation de l'espace par un art public sauvage.
Cet état n'était pas de nature à s'inscrire dans la durée, mais à passer. La ville a besoin d'espaces. Cet art renouvelé, stratifié et éphémère qui adhérait à la structure de l'espace était par définition transitoire vers une nouvelle affectation d'usages.
Chaque lieu a une histoire, et celui de la fonderie s'est déclinée en trois phases. Ces empreintes successives ou éphémeres, la sournoise érosion des choses marque la griffe inexorable du temps. |